Accueil Imprimer

« Les Paniers d'Eric et Caty »

Association Alternative pour le Maintien d'une Agriculture de Proximité

Siège : c/o Mme M. GROSSOT Domaine les Soleillades
75 avenue William Booth 13011 Marseille

Contact : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

 

 

 

 

 

 

* * * * * * * *

* * * * * * * *

 

Quelle est la raison d'être une aamap ?

C'est actuellement la seule garantie qu'ont les consommateurs de s'assurer une alimentation saine à un prix correct et stable. La priorité de l'aamap est donc d'assurer l'équilibre financier et la pérennisation de l'exploitation.
L'aamap, est un partenariat avec des responsabilités et des devoirs pour les adhérents ainsi que l'exploitant.
Ce partenariat définit les conditions d'exploitation afin d'assurer aux adhérents des aliments de bonne qualité à un prix équitable et à l'exploitant et sa famille des conditions d'activité et des revenus décents.
Se référer au « diplôme » obtenu par nos exploitants ci-dessus.

Les politiques agricoles européennes (PAC) ont eu l'effet pervers de favoriser au fil des années le regroupement d'exploitations agricoles, le développement de monocultures et une agriculture intensive utilisant à outrance les intrants chimiques.
Actuellement l'espace agricole est dominé par de grosses exploitations en lien avec l'industrie agroalimentaire et la grande distribution. Au fil du temps les petites et moyennes exploitations disparaissent.

Ces géants de l’agroalimentaires jouent la carte de la mondialisation en achetant à bas prix des terrains dans les pays du sud qui ont plus de jours d'ensoleillement, en expropriant les producteurs locaux, en s'accaparant les ressources en eau, et en exploitant sans vergogne les travailleurs locaux, sans respect des règles sociales et sanitaires.

Elles exportent ensuite leurs produits chez nous et concurrencent les producteurs locaux qui ont du mal à s'aligner sur leurs prix. De ce fait, de plus en plus de petits producteurs en sont réduits à arrêter leur exploitation et à commercialiser ces produits importés.

Cette politique atteint aujourd'hui ses limites et se traduit par la production et la commercialisation de produits de plus en plus chers et d'une qualité sanitaire et gustative médiocre. Si rien n'est fait pour s'opposer à cette situation, nous n'aurons pas d'autres choix que de consommer ces produits dans nos supermarchés ainsi que nos marchés.